Mines independantes Chibougamau Inc.
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Camp minier Chibougamau - Au, Cu, Ag, Zn, Fe 
Cantons de Lemoine, McKenzie, Obalski, McCorkill & Roy, Québec (NTS 32G/16)

Un survol

Description et emplacement du projet

En vertu d’un plan d’arrangement daté du 10 septembre 2012, les propriétés du camp minier de Chibougamau ont été transférées à Mines indépendantes Chibougamau inc. le 29 décembre 2012 en contrepartie d’une redevance brute de métaux de 3 % en faveur de Globex.  On se rappellera que ces propriétés se composent de projets distincts, lesquels sont situés dans le district minier de Chibougamau - Abitibi, dans les cantons de Lemoine, McKenzie, Obalski, Roy, Barlow et Scott (NTS 32G/16).  En date de mars 2017,  le bloc de titres immatriculés (claims/cellules) détenus en totalité par Mines indépendantes Chibougamau (« CBG ») (zones indiquées en jaune – figure ci-dessus) comprenait 247 titres pour un total de 10,420 hectares. Les projets individuels se divisent comme suit : Mine Berrigan (16 claims), Berrigan Sud (23 claims), Lac Antoinette (11 claims), Lac Élaine (27 claims), Virginia (4 claims), Kokko Creek (7 claims), Québec Chibougamau Goldfields (7 claims), prolongement Copper Cliff (7 claims), Bateman Bay (15 claims), Grandroy (15 claims), Mont Sorcier (37 claims - anciennement Sulphur Converting/Magnetite Bay), Lac Chibougamau (66 claims), Baie Malouf (2 claims), Nepton (6 claims), Lac Simon (2 claims), Lac David Sud (4 claims), et Lac Buckell (2 claims - propriété à redevance).  On se rappellera également que les possessions foncières ont été élargies en 2013 par des jalonnements additionnels. La plupart des propriétés sont situées à 15 kilomètres à l’E-SE de la ville de Chibougamau (population de plus de 5 000 personnes), et certains groupes de claims s’étendent au sud et à l’est le long de la rive ouest du lac Doré, tandis qu’un segment plus important se prolonge environ 4 km au sud, à l’est et au nord-est du puits Henderson no 1, sur le lac Chibougamau. Le groupe de claims Berrigan s’étend 12 km à l’ouest et au nord-ouest de la ville de Chibougamau.

Les propriétés incluses dans le camp minier de Chibougamau

Cette importante position foncière est jugée se trouver à un « stade avancé » d’exploration, puisqu’elle se situe pour la plupart sur les prolongements latéraux et en profondeur inférés des meilleurs producteurs de cuivre et d’or du camp minier en plus d’englober entièrement plusieurs producteurs de cuivre et d’or de l’ancien camp minier.

 

Tous les permis requis devant être délivrés par le ministère provincial des Ressources naturelles (le « MRNF ») pour les forages terrestres ou par le ministère de l’Environnement (le « MDDEP ») pour les forages sur des lacs couverts de glace ont été demandés et obtenus par CBG pour la campagne de travaux terminée de 2013.

 

Accessibilité, climat, ressources locales, infrastructures et physiographie

Chibougamau est un centre minier et forestier actif (population de plus de 5 000 personnes) situé sur la route 113 qui assure sa liaison avec l’importante communauté minière de Val‑d’Or (population de plus de 40 000 personnes) située 400 km au sud-ouest ainsi qu’avec le centre agricole du lac Saint-Jean situé 250 km au sud-est. La région jouit de bonnes infrastructures dont un chemin de fer, de l’énergie hydroélectrique et une bonne main-d’œuvre dans le domaine minier en raison des 60 ans d’activités minières dans le district de Chibougamau/Chapais.  Une usine à l’arrêt mais toujours fonctionnelle d’une capacité de 3 000 tonnes par jour est disponible pour réaliser de l’usinage à forfait.  Chibougamau est desservi par des vols commerciaux réguliers à destination de Montréal, Québec, et sert de point logistique pour d’autres activités minières et forestières situées dans les régions plus au nord de la province. Les conditions climatiques sont typiques du Bouclier canadien, avec une moyenne de -30 degrés Celsius en janvier et février et une moyenne de +25 degrés Celsius en juillet.  Le sol est généralement couvert de neige de novembre à mars et les étés sont relativement chauds et humides. La topographie est généralement plane à l’exception des sommets ronds des hautes collines locales d’orientation est-ouest. Beaucoup de claims miniers chevauchent les lacs Chibougamau et Doré. Les propriétés de CBG sont généralement de modérément à fortement boisées localement d’épinettes noires, de bouleaux, de trembles et d’aulnes tendres là où les conditions du sol sont marécageuses.

 

Histoire

Depuis le début de l’acquisition de terrains par Entreprises minières Globex en 2007, l’obtention continue par jalonnement au sol ou par cellules désignées sur carte de la part de la société s’est traduite par l’acquisition d’une position foncière importante dans le camp minier de Chibougamau.  En vertu d’un accord daté du 10 septembre 2012 survenu entre Globex et CBG, les propriétés mentionnées ci-dessus ont été transférées à 100 % à CBG, la date de prise d’effet de cette transaction étant le 29 décembre 2012.  Les propriétés sont assujetties à une redevance brute de métaux de 3 % en faveur de Globex.

 

Le cuivre et l’or ont été découverts au début des années 1900, et les accès par routes et chemins de fer ont été construits au début des années 1950. La ville de Chibougamau a été fondée en 1952 et de nombreuses mines ont été développées sur les rives du lac Doré et du lac Chibougamau.  Le tableau ci-dessous résume la production de cuivre et d’or entre 1955 et 2008.  De nombreux changements de propriétaires sont survenus entre 1955 et 2012.  La première société minière du camp, mines Campbell Chibougamau, est devenue mines Copper Rand Chibougamau Ltd., qui est ensuite devenue mines Patino Ltd. en 1962.  En 1981, Northgate Exploration Ltd a procédé à l’acquisition de mines Patino Ltd.  En 1987, Northgate a vendu ses actifs à Westerminer (Canada) Ltd. qui a ensuite vendu la totalité de ces actifs à Ressources MSV inc. en 1993.  En 2001, Ressources MSV et GéoNova Explorations inc. ont fusionné pour créer Ressources Campbell, laquelle a déclaré faillite en 2010.  En 2012, Nuinsco Resources et Ocean Partners ont acquis les actifs restants de Ressources Campbell inc. pour créer une nouvelle société d’exploration et de mise en valeur, C‑Bay Resources, qui est présentement active dans le camp.

 

La section longitudinale simplifiée ci-dessous (figure ci-dessous) présente les données générales de production ainsi que la profondeur verticale maximale de sondage pour la majorité des gisements du camp; sur les cinq producteurs passés de Cu et d’Au du camp, les quatre producteurs actuellement détenus par CBG sont identifiés par un symbole d’étoile.

 

Doré lake only.jpg

À l’exception de la cartographie géologique régionale et des levés aériens effectués par les différents niveaux de gouvernement, l’ensemble des informations historiques disponibles à propos des claims de CBG provenaient des travaux d’exploration réalisés par Campbell/Camchib.  Ces informations ont été compilées et interprétées par SOQUEM.  Ils ont effectué une vaste compilation des données géologiques, géochimiques et géophysiques, mais n’ont effectué que peu de travaux d’exploration de surface (géophysique et forages) au cours de la période de 1992 à 2000.  Bien qu’un certain nombre de trous de forage de SOQUEM aient permis de situer de nouvelles minéralisations de cuivre et d’or, ces succès initiaux n’ont pas été suivis de travaux supplémentaires.

 

Divers levés géophysiques aéroportés ont confirmé la présence d’un certain nombre d’anomalies magnétiques et électromagnétiques dans la région des zones minéralisées connues ou encore parallèlement à leur orientation inférée. Ces sondages ont contribué à l’interprétation de la géologie régionale et ont aidé à déterminer les relations stratigraphiques générales des importants complexes intrusifs et volcaniques du camp.  De nombreuses anomalies géophysiques doivent encore être testées par forage.

 

Contexte géologique

 

Contexte régional

Les formations rocheuses archéennes sous-jacentes au camp minier de Chibougamau forment la partie orientale du segment Chibougamau‑Matagami de la ceinture de roches vertes de l’Abitibi.  Les roches volcaniques et les sédiments associés appartiennent au groupe Roy, composé des formations Blondeau, Bruneau, Allard, David et Obatagamau, cette dernière étant la plus ancienne unité sous-jacente. Les roches intrusives mafiques du groupe Cummings ont intrudé principalement au niveau du contact entre les formations volcaniques Bruneau et Blondeau.   Les formations volcaniques ont été pliées suivant un grand pli régional qui a été intrudé par le complexe du lac Doré et, plus tard, par le pluton tonalitique-trondhjemitique du lac Chibougamau. Le métamorphisme régional est caractérisé par des faciès de schistes verts. Les sédiments d’Opémisca recouvrent sans concordance les unités volcaniques susmentionnées. Le complexe du lac Doré (le « CLD ») est un complexe stratiforme intrusif lité composé principalement de méta-anorthosite et, dans une moindre mesure, de méta-gabbro à du gabbro anorthositique. Ce complexe est l’hôte de nombreux gisements de cuivre et d’or dans le camp minier. L’anorthosite représente de 70 % à 90 % (en volume) des lithologies présentes dans le CLD.

 

Les anciens gisements producteurs de cuivre et d’or à l’intérieur du CLD et adjacents à celui-ci sont généralement situés dans la partie stratifiée du complexe du lac Doré. Les faciès anorthositiques du complexe montrent des signes d’intrusion dans l’ancienne séquence litée, et créent donc localement de grands « radeaux » de péridotite et de gabbro anorthositique en couches au sein de la masse anorthositique plus abondante. Le litage magmatique primitif est souvent composé (de bas en haut) de ferro-dunite, de ferro-péridotite, de ferro-pyroxénite, de ferro-gabbro et de couches internes d’anorthosite gabbroïque contenant de la magnétite. Une minéralisation stratifiée de fer-titane-vanadium comme l’on retrouve sur la propriété du mont Sorcier est également reconnue dans cet environnement.

 

La faille du lac Doré (la « FLD ») est la structure la plus importante de la région. Elle suit approximativement une orientation nord-est, accuse un pendage de 70 degrés vers le nord-ouest et pourrait avoir une composante axiale dans son mouvement. Cette faille traverse un bon nombre d’anciens producteurs et y produit un déplacement local, ce qui atteste, au moins en partie, d’un mouvement post-minéralisation de long de la structure de la faille.

 

En s’éloignant du CLD en suivant la direction nord-ouest, dans la région des propriétés Berrigan et Berrigan Sud, une autre série de filons-couches mafiques à ultramafiques différenciés désignés sous le nom de complexe Cummings, est injectée principalement le long des zones de contact entre les formations volcaniques Gilman et Blondeau. Des minéralisations de zinc/cuivre/or/argent se retrouvent à de nombreux endroits à l’intérieur et aux environs immédiats de ces filons-couches tandis que la présence de diverses occurrences de stringers volcanogènes et de sulfures massifs volcanogènes (« SMV ») (Cu/Zn/Au/Ag) est signalée au sein des séquences volcaniques susmentionnées.

 

Le pluton central hautement sodique de Chibougamau traverse le centre du CLD et présente un contact intrusif avec la zone anorthositique du CLD sur le flanc nord de l’anticlinal régional. Les principaux types de roches à l’intérieur du pluton comprennent de la granodiorite, de la syénite quartzifère, de la tonalite à hornblende et de la mélanotonalite à hornblende. Des intrusions satellites telles que le stock Grandroy et le stock lac Line peuvent présenter les caractéristiques d’une minéralisation porphyrique de Cu/Au.

 

Le district minier de Chapais-Chibougamau a été soumis à des périodes de déformation régionales superposées au cours de l’Archéen, ce qui s’est traduit par une structure en plis isoclinaux de grande échelle et des failles associées dans les unités rocheuses extrusives, intrusives et sédimentaires.  Cinq grands systèmes de fractures/cisaillements sont reconnus. L’un de ces ensembles de failles comprend les failles régionales principales d’orientation nord-est et de pendage nord-ouest de Gwillim, lac Doré, McKenzie Narrows et lac Taché, lesquelles sont des failles coulissantes avec déplacement dextre.  La structure du lac Doré est métallogéniquement importante en raison de son déplacement des « cisaillements de mine » d’orientation sud-est asssociés à la minéralisation exploitée de Cu/Au présente à Copper Rand, Copper Cliff, Jaculet, Bateman Bay et Kokko Creek.  Ailleurs, les structures orientées nord-sud sont bien développées dans les roches volcaniques et le complexe Cummings et montrent une association étroite avec certains des importants gisements d’or orogéniques du camp.

 

Contexte local

Le contexte géologique local est abordé au cas par cas pour chacune des propriétés dans les sections suivantes de la présente partie du rapport.  La position foncière du camp minier de Chibougamau peut être classée en trois groupes géologiques principaux.

 

Groupe 1 :  Ces terrains sont situés dans la partie stratifiée du complexe intrusif mafique à ultramafique du lac Doré (le « CLD »), lequel est situé entre les formations volcaniques du groupe David au nord-ouest et le pluton tonalitique-trondhjemitique central de Chibougamau au sud-est. La majorité des mines de Cu-Au du camp minier se trouvent dans la partie stratifiée du complexe du lac Doré. Ce groupe de claims comprend les gisements et les occurrences minéralisées suivants : Bateman Bay (Au, Cu) et le prolongement Jaculet, le prolongement Copper Cliff (Au, Cu), Kokko Creek (Au, Cu), mines Québec Chibougamau (Au, Ag, Zn), les zones « S » (Au, Cu) et « T » (Au, Cu) Tommy/Yorcan.

 

Groupe 2 :  Ces terrains chevauchent le contact entre la zone stratifiée du CLD au sud et les roches volcaniques mafiques/felsiques au nord.  Le stock intrusif de la mine Grandroy, un gisement satellite du pluton de Chibougamau, chevauche aussi ce contact.  Ce groupe de claims comprend les gisements et les occurrences minéralisées suivants : mine Grandroy (Cu, Au, Mo), île Marguerite (Au), mont Sorcier (Fe‑Ti‑V) et Sulphur Converting (Cu‑Zn).

 

Groupe 3 :  Ces terrains sont situés au nord-ouest du dernier groupe au sein des formations volcaniques mafiques à felsiques Bruneau et Blondeau intrudées par le complexe mafique/ultramafique différencié Cummings. Ce groupe comprend la mine du lac Berrigan (Au, Ag, Zn) et la propriété prospective Berrigan Sud (Zn, Au).

 

Minéralisation

Les faciès d’anorthosite importants du CLD présentent de nombreux « couloirs tectoniques » qui servaient de conduits pour les solutions hydrothermales contenant des minéraux qui ruisselaient à travers les formations rocheuses, produisant dans les roches encaissantes des altérations et des assemblages caractéristiques, incluant typiquement de la séricite, de la chlorite, du carbonate et du quartz directement associés aux minéraux sulfurés à l’intérieur de ces couloirs tectoniques où se développent des lentilles minéralisées de différentes dimensions.  Les minéralisations dans ces « couloirs tectoniques » sont généralement des lentilles composées de 10 % à 30 % de sulfures et constituées en grande partie de pyrite et de chalcopyrite avec présence de pyrrhotite (de 5 % à 15 %) et traces de sphalérite et de galène. La matrice des lentilles extraites se compose de 70 % à 90 % de chlorite avec présence moindre de quartz et de carbonate, ce qui peut représenter de 15 % à 20 % de la matrice.

 

Les mines de Cu‑Au pourraient, en certains endroits, afficher des teneurs de sulfures semi-massifs à massifs (pyrite, pyrrhotite et chalcopyrite), ce qui survient couramment au contact des dykes felsiques à intermédiaires intrudés à l’intérieur de grandes zones de déformation caractérisées par des schistes à chlorite-séricite et quartz-carbonate qui modifient l’anorthosite du complexe du lac Doré.  Ces zones de cisaillement, souvent désignées comme des « cisaillements de mine », suivent généralement une orientation de 110°.  Cependant, une grande partie de la production à Chibougamau provenaient des structures de cisaillement antérieures d’orientation N45°E.  Ces structures présentent d’importants prolongements en profondeur et ont été coupées et déplacées par la faille du lac Doré et accusent un déplacement sénestre horizontal apparent d’environ 1,6 km.  Cette structure régionale (faille du lac Doré) suit une orientation nord-est et accuse un pendage de 50° à 70° vers le nord-ouest. Les « cisaillements de mine » plongent vers le sud-ouest et le cisaillement principal orienté N‑045° plonge vers le sud-est.

 

Les propriétés de CBG comprennent : a) le projet de zinc et d’or non exploité Berrigan (rapport conforme à la NC 43‑101 produit par C. Larouche le 17 mai 2011, rajusté le 15 août 2012); b) le gisement de zinc et d’or non exploité Berrigan Sud; c) les cinq derniers gisements producteurs de cuivre et d’or (y compris Kokko Creek, Québec Chibougamau Goldfields, Bateman Bay, la zone S‑3 et la mine d’or et de cuivre Grandroy); d) les prolongements latéraux et en profondeur inférés des mines les plus importantes précédemment en exploitation dans le camp (mines Portage/Henderson); et e) l’île Marguerite (zone de talc) et l’important gisement du mont Sorcier (Fe‑Ti‑V) ainsi qu’un certain nombre d’autres zones aurifères et cuprifères dont les zones Tommy (zones T) et K.  La portion nord du groupe de claims chevauche le contact entre la zone stratifiée du complexe du lac Doré au sud et les roches volcaniques mafiques et felsiques au nord où le modèle d’exploration de type « porphyrique » semble offrir un potentiel de découverte attrayant comme en témoigne le gisement porphyrique de Cu/Au Grandroy.

 

Les ressources « historiques » suivantes non conformes à la NC 43‑101 ont été publiées pour les propriétés de CBG.  Aucune personne qualifiée n’a effectué les travaux requis pour classer les estimations historiques comme des ressources minérales ou des réserves minérales actuelles et CBG ne considère pas ces estimations historiques comme des ressources minérales ou des réserves minérales actuelles.

 

Nom du projet Ressources historiques % Cu g/t Au % Zn
Bateman Bay 396 665 tonness 2.64 % 4.35 g/t  
Mine Berrigan (zone Nord) 1 388 915 tonnes   1.77 g/t 3.17 %
Mine Berrigan (zone Sud) 259 637 tonnes   0.58 g/t 3.05 %
Mine Grandroy 181 000 tonnes 1.50 %    
Kokko Creek 115 000 tonnes 1.50 % 0.21 g/t  
Québec Chibougamau 19 191 tonnes 1.93 % 2.64 g/t  
T-Zones (T-10) 449 095 tonnes 0.91 % 2.38 g/t  
T-Zones (T-9) 50 000 tonnes 2.21 %    
T-Zones (T-8) 440 000 tonnes   8.48 g/t  

 

Exploration

En 2011, l’ingénieur en géologie consultant Claude Larouche, ing. (OIQ), a entrepris de procéder, au départ sous la direction de Globex Mining, puis pour le compte de Mines indépendantes Chibougamau (CBG), à une compilation exhaustive des données géologiques, géochimiques, géophysiques et minières relatives aux propriétés foncières de CBG qui étaient publiées et versées aux dossiers d’évaluation.  L’objectif de cette étude était de fournir une base de données fonctionnelle qui permettrait d’orienter et de planifier l’exploration systématique, notamment en ce qui a trait à l’identification et aux forages d’essai de nouveaux gisements miniers dans le voisinage immédiat des anciens producteurs et des gisements non exploités or‑cuivre et zinc‑or à haute teneur situés dans le camp.

 

En 2012, l’étude susmentionnée a permis la production par Claude Larouche de deux rapports conformes à la NC 43‑101, incluant respectivement l’évaluation du potentiel d’exploration du projet d’or-zinc-argent Berrigan, canton de McKenzie (rapport initialement daté du 17 mai 2011 et rajusté le 15 août 2012) et du potentiel d’exploration des propriétés minières du lac Chibougamau (rapport initialement daté du 16 août 2012 et rajusté le 17 décembre 2012).  Ces deux rapports ont été déposés sur le site www.sedar.com en 2012.  Dans ces rapports, le consultant Claude Larouche décrit en détail un programme suggéré de travaux en plusieurs phases comprenant une Phase I, dont le budget est évalué à 605 000 $ et 1,15 M$ pour les propriétés de Berrigan et lac Chibougamau, respectivement, pour la compilation des données et les forages d’exploration, ainsi qu’une Phase II se composant de forages au diamant, dont le budget est évalué à 2,09 M$ et 2,97 M$ pour les propriétés de Berrigan et lac Chibougamau, respectivement, pour la confirmation des ressources historiques de cuivre et d’or et leur reclassement dans une catégorie conforme à la NC 43‑101.

 

En 2012, les travaux sur le terrain ont inclus, entre autres, la réalisation d’un nouveau levé géophysique à polarisation provoquée à pénétration profonde de 22 km linéaires, d’un levé au magnétomètre conventionnel complémentaire de 44,5 km linéaires, de même que de levés électromagnétiques (HEM) horizontaux de 19,9 km linéaires sur des portions choisies des zones cuprifères et aurifères S2/S3 au-dessus du lac Chibougamau.  Une fonte printanière inhabituellement précoce a empêché de terminer les levés sur une surface plus importante du lac Chibougamau pendant qu’il était encore couvert de glace.  Les résultats partiels de ces travaux d’orientation ont toutefois réussi à générer des réponses géophysiques claires sur les zones de minéralisation tout en indiquant la possibilité de prolongements verticaux et latéraux des structures minéralisées. Ces travaux de terrain ont été réalisés pendant les mois d’hiver, en février et mars 2012.

 

Exploration et mise en valeur

Les travaux de levés à PP à pénétration profonde réalisés sur la glace du lac Chibougamau entrepris l’année précédente se sont poursuivis au cours du premier trimestre de 2013.  Un total de 40,6 km de levés dipôle-dipôle, de levés à PP à pénétration profonde, ainsi que de levés avec magnétomètre au sol et de levés électromagnétiques HEM a été réalisé sur les zones Tommy, Bateman Bay, Grandroy Sud et Kokko Creek du début février jusqu’à la fin de mars 2013. L’interprétation des résultats de ces différentes zones cartographiées est attendue au début du deuxième trimestre de 2013.

 

Une campagne de forage au diamant de 8 trous totalisant 1 809 mètres a également été réalisée sur le gisement de Zn/Au/Ag Berrigan du 1er au 15 février 2013.  La campagne avait été conçue dans le but d’obtenir une confirmation directe des informations relatives au type de la minéralisation en présence ainsi qu’à sa teneur de manière à orienter par la suite une campagne plus exhaustive de forages qui permettra la réalisation d’une estimation des ressources conforme à la NC 43‑101 pour ce gisement. Bien que les résultats d’analyse ne soient pas encore disponibles en date du présent rapport, l’inspection visuelle de la minéralisation en sulfures (sphalérite) dans les carottes de forage laisse croire pour le moment à une bonne corrélation en général (position et teneur) entre les intersections de zinc historiques et celles générées par la campagne de forages de 2013. La confirmation des teneurs en or et en argent dépendront toutefois totalement des résultats à venir des essais en laboratoire.

 

 

 
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