  
                
              Propriétés 
                
             
              Baie Malouf 
                Bateman Bay 
                Berrigan sud 
                 Grandroy 
                Gwillim 
                Kokko Creek 
                Lac Antoinette 
                Lac Buckell 
                Lac Chibougamau 
                Lac David Sud 
                Lac Élaine 
                Lac Simon 
                Mine Berrigan 
                Mont Sorcier 
                Nepton 
                Prolongement Copper Cliff 
                Québec Chibougamau GoldFields 
                Virginia - Option  | 
              | 
            Camp minier Chibougamau - Au, Cu, Ag, Zn, Fe  
                Cantons de Lemoine, McKenzie, Obalski, McCorkill & Roy, Québec (NTS 32G/16)  
              Un survol 
  
Description et emplacement du projet 
               En vertu d’un plan d’arrangement daté du 10 septembre  2012, les propriétés du camp minier de Chibougamau ont été transférées à Mines  indépendantes Chibougamau inc. le 29 décembre 2012 en contrepartie d’une  redevance brute de métaux de 3 % en faveur de Globex.  On se rappellera que ces propriétés se  composent de projets distincts, lesquels sont situés dans le district minier de  Chibougamau - Abitibi, dans les cantons de Lemoine, McKenzie, Obalski, Roy,  Barlow et Scott (NTS 32G/16).  En date de  mars 2017,  le bloc de titres  immatriculés (claims/cellules) détenus en totalité par Mines indépendantes  Chibougamau (« CBG ») (zones indiquées en jaune –  figure ci-dessus) comprenait 247 titres pour un total de 10,420 hectares. Les  projets individuels se divisent comme suit : Mine Berrigan  (16 claims), Berrigan Sud (23 claims), Lac Antoinette (11 claims),  Lac Élaine (27 claims), Virginia (4 claims), Kokko Creek (7 claims),  Québec Chibougamau Goldfields (7 claims), prolongement Copper Cliff  (7 claims), Bateman Bay (15 claims), Grandroy (15 claims), Mont  Sorcier (37 claims - anciennement Sulphur Converting/Magnetite Bay), Lac  Chibougamau (66 claims), Baie Malouf (2 claims), Nepton (6 claims),   Lac Simon (2 claims), Lac David Sud (4 claims), et Lac Buckell (2 claims - propriété à redevance).  On se rappellera  également que les possessions foncières ont été élargies en 2013 par des jalonnements  additionnels. La plupart des propriétés sont situées à 15 kilomètres  à l’E-SE de la ville de Chibougamau (population de  plus de 5 000 personnes), et certains groupes de claims s’étendent au sud  et à l’est le long de la rive ouest du lac Doré, tandis qu’un segment plus  important se prolonge environ 4 km au sud, à l’est et au  nord-est du puits Henderson no 1, sur le lac Chibougamau. Le groupe  de claims Berrigan s’étend 12 km à l’ouest et au nord-ouest de la ville de  Chibougamau. 
              Les propriétés incluses dans le camp minier de Chibougamau 
              
              Cette importante position foncière est jugée se  trouver à un « stade avancé » d’exploration, puisqu’elle se situe pour la plupart sur  les prolongements latéraux et en profondeur inférés des meilleurs producteurs  de cuivre et d’or du camp minier en plus d’englober entièrement plusieurs  producteurs de cuivre et d’or de l’ancien camp minier. 
                
              Tous les permis requis devant être délivrés par le  ministère provincial des Ressources naturelles (le « MRNF ») pour les  forages terrestres ou par le ministère de l’Environnement (le  « MDDEP ») pour les forages sur des lacs couverts de glace ont été  demandés et obtenus par CBG pour la campagne de travaux terminée de 2013.                
                
                
              Accessibilité, climat, ressources locales,  infrastructures et physiographie 
              Chibougamau est un centre minier et forestier  actif (population de plus de 5 000 personnes) situé sur la route 113 qui  assure sa liaison avec l’importante communauté minière de Val‑d’Or (population  de plus de 40 000 personnes) située 400 km au sud-ouest ainsi qu’avec  le centre agricole du lac Saint-Jean situé 250 km au sud-est. La région  jouit de bonnes infrastructures dont un chemin de fer, de l’énergie  hydroélectrique et une bonne main-d’œuvre dans le domaine minier en raison des  60 ans d’activités minières dans le district de Chibougamau/Chapais.  Une usine à l’arrêt mais toujours  fonctionnelle d’une capacité de 3 000 tonnes par jour est disponible pour  réaliser de l’usinage à forfait.   Chibougamau est desservi par des vols commerciaux réguliers à  destination de Montréal, Québec, et sert de point logistique pour d’autres  activités minières et forestières situées dans les régions plus au nord de la  province. Les conditions climatiques sont typiques du Bouclier canadien, avec  une moyenne de -30 degrés Celsius en janvier et février et une moyenne de +25  degrés Celsius en juillet.  Le sol est  généralement couvert de neige de novembre à mars et les étés sont relativement  chauds et humides. La topographie est généralement plane à l’exception des  sommets ronds des hautes collines locales d’orientation est-ouest. Beaucoup de  claims miniers chevauchent les lacs Chibougamau et Doré. Les propriétés de CBG  sont généralement de modérément à fortement boisées localement d’épinettes  noires, de bouleaux, de trembles et d’aulnes tendres là où les conditions du  sol sont marécageuses. 
                
              Histoire 
              Depuis le début de l’acquisition de terrains par  Entreprises minières Globex en 2007, l’obtention continue par jalonnement au  sol ou par cellules désignées sur carte de la part de la société s’est traduite  par l’acquisition d’une position foncière importante dans le camp minier de  Chibougamau.  En vertu d’un accord daté  du 10 septembre 2012 survenu entre Globex et CBG, les propriétés mentionnées  ci-dessus ont été transférées à 100 % à CBG, la date de prise d’effet de  cette transaction étant le 29 décembre 2012.   Les propriétés sont assujetties à une redevance brute de métaux de  3 % en faveur de Globex.  
                
              Le cuivre et l’or ont été découverts au début des  années 1900, et les accès par routes et chemins de fer ont été construits au  début des années 1950. La ville de Chibougamau a été fondée en 1952 et de  nombreuses mines ont été développées sur les rives du lac Doré et du lac  Chibougamau.  Le tableau ci-dessous  résume la production de cuivre et d’or entre 1955 et 2008.  De nombreux changements de propriétaires sont  survenus entre 1955 et 2012.  La première  société minière du camp, mines Campbell Chibougamau, est devenue mines Copper  Rand Chibougamau Ltd., qui est ensuite devenue mines Patino Ltd. en 1962.  En 1981, Northgate Exploration Ltd a procédé  à l’acquisition de mines Patino Ltd.  En  1987, Northgate a vendu ses actifs à Westerminer (Canada) Ltd. qui a ensuite  vendu la totalité de ces actifs à Ressources MSV inc. en 1993.  En 2001, Ressources MSV et GéoNova  Explorations inc. ont fusionné pour créer Ressources Campbell, laquelle a  déclaré faillite en 2010.  En 2012,  Nuinsco Resources et Ocean Partners ont acquis les actifs restants de  Ressources Campbell inc. pour créer une nouvelle société d’exploration et de  mise en valeur, C‑Bay Resources, qui est présentement active dans le camp. 
                
              La section longitudinale simplifiée ci-dessous  (figure ci-dessous) présente les données générales de production ainsi que  la profondeur verticale maximale de sondage pour la majorité des gisements du  camp; sur les cinq producteurs passés de Cu et d’Au du camp, les quatre  producteurs actuellement détenus par CBG sont identifiés par un symbole  d’étoile.  
                
                
              À l’exception de la  cartographie géologique régionale et des levés aériens effectués par les  différents niveaux de gouvernement, l’ensemble des informations historiques  disponibles à propos des claims de CBG provenaient des travaux d’exploration  réalisés par Campbell/Camchib.  Ces  informations ont été compilées et interprétées par SOQUEM.  Ils ont effectué une vaste compilation des  données géologiques, géochimiques et géophysiques, mais n’ont effectué que peu  de travaux d’exploration de surface (géophysique et forages) au cours de la  période de 1992 à 2000.  Bien qu’un certain  nombre de trous de forage de SOQUEM aient permis de situer de nouvelles  minéralisations de cuivre et d’or, ces succès initiaux n’ont pas été suivis de  travaux supplémentaires. 
                
              Divers levés géophysiques aéroportés ont confirmé la  présence d’un certain nombre d’anomalies magnétiques et électromagnétiques dans  la région des zones minéralisées connues ou encore parallèlement à leur  orientation inférée. Ces sondages ont contribué à l’interprétation de la  géologie régionale et ont aidé à déterminer les relations stratigraphiques  générales des importants complexes intrusifs et volcaniques du camp.  De nombreuses anomalies géophysiques doivent  encore être testées par forage. 
                
              Contexte géologique  
                
              Contexte  régional 
              Les formations rocheuses archéennes  sous-jacentes au camp minier de Chibougamau forment la partie orientale du  segment Chibougamau‑Matagami de la ceinture de roches vertes de l’Abitibi.  Les roches volcaniques et les sédiments  associés appartiennent au groupe Roy, composé des formations Blondeau, Bruneau,  Allard, David et Obatagamau, cette dernière étant la plus ancienne unité  sous-jacente. Les roches intrusives mafiques du groupe Cummings ont intrudé  principalement au niveau du contact entre les formations volcaniques Bruneau et  Blondeau.   Les formations volcaniques  ont été pliées suivant un grand pli régional qui a été intrudé par le complexe  du lac Doré et, plus tard, par le pluton tonalitique-trondhjemitique du lac  Chibougamau. Le métamorphisme régional est caractérisé par des faciès de  schistes verts. Les sédiments d’Opémisca recouvrent sans concordance les unités  volcaniques susmentionnées. Le complexe du lac Doré (le « CLD ») est  un complexe stratiforme intrusif lité composé principalement de méta-anorthosite  et, dans une moindre mesure, de méta-gabbro à du gabbro anorthositique. Ce  complexe est l’hôte de nombreux gisements de cuivre et d’or dans le camp  minier. L’anorthosite représente de 70 % à 90 % (en volume) des  lithologies présentes dans le CLD. 
                
              Les anciens gisements producteurs de cuivre et d’or à  l’intérieur du CLD et adjacents à celui-ci sont généralement situés dans la  partie stratifiée du complexe du lac Doré. Les faciès anorthositiques du  complexe montrent des signes d’intrusion dans l’ancienne séquence litée, et  créent donc localement de grands « radeaux » de péridotite et de  gabbro anorthositique en couches au sein de la masse anorthositique plus  abondante. Le litage magmatique primitif est souvent composé (de bas en haut)  de ferro-dunite, de ferro-péridotite, de ferro-pyroxénite, de ferro-gabbro et  de couches internes d’anorthosite gabbroïque contenant de la magnétite. Une  minéralisation stratifiée de fer-titane-vanadium comme l’on retrouve sur la  propriété du mont Sorcier est également reconnue dans cet environnement. 
                
              La faille du lac Doré (la « FLD ») est la  structure la plus importante de la région. Elle suit approximativement une  orientation nord-est, accuse un pendage de 70 degrés vers le nord-ouest et  pourrait avoir une composante axiale dans son mouvement. Cette faille traverse  un bon nombre d’anciens producteurs et y produit un déplacement local, ce qui  atteste, au moins en partie, d’un mouvement post-minéralisation de long de la  structure de la faille. 
                
              En s’éloignant du CLD en suivant la direction  nord-ouest, dans la région des propriétés Berrigan et Berrigan Sud, une autre  série de filons-couches mafiques à ultramafiques différenciés désignés sous le  nom de complexe Cummings, est injectée principalement le long des zones de contact  entre les formations volcaniques Gilman et Blondeau. Des minéralisations de  zinc/cuivre/or/argent se retrouvent à de nombreux endroits à l’intérieur et aux  environs immédiats de ces filons-couches tandis que la présence de diverses  occurrences de stringers volcanogènes et de sulfures massifs volcanogènes  (« SMV ») (Cu/Zn/Au/Ag) est signalée au sein des séquences  volcaniques susmentionnées. 
                
              Le pluton central hautement sodique de Chibougamau  traverse le centre du CLD et présente un contact intrusif avec la zone  anorthositique du CLD sur le flanc nord de l’anticlinal régional. Les  principaux types de roches à l’intérieur du pluton comprennent de la  granodiorite, de la syénite quartzifère, de la tonalite à hornblende et de la  mélanotonalite à hornblende. Des intrusions satellites telles que le stock  Grandroy et le stock lac Line peuvent présenter les caractéristiques d’une  minéralisation porphyrique de Cu/Au. 
                
              Le district minier de Chapais-Chibougamau a été soumis  à des périodes de déformation régionales superposées au cours de l’Archéen, ce  qui s’est traduit par une structure en plis isoclinaux de grande échelle et des  failles associées dans les unités rocheuses extrusives, intrusives et  sédimentaires.  Cinq grands systèmes de  fractures/cisaillements sont reconnus. L’un de ces ensembles de failles  comprend les failles régionales principales d’orientation nord-est et de  pendage nord-ouest de Gwillim, lac Doré, McKenzie Narrows et lac Taché,  lesquelles sont des failles coulissantes avec déplacement dextre.  La structure du lac Doré est  métallogéniquement importante en raison de son déplacement des « cisaillements  de mine » d’orientation sud-est asssociés à la minéralisation exploitée de  Cu/Au présente à Copper Rand, Copper Cliff, Jaculet, Bateman Bay et Kokko  Creek.  Ailleurs, les structures  orientées nord-sud sont bien développées dans les roches volcaniques et le  complexe Cummings et montrent une association étroite avec certains des  importants gisements d’or orogéniques du camp.  
                
              Contexte  local 
              Le contexte géologique local est abordé au cas  par cas pour chacune des propriétés dans les sections suivantes de la présente  partie du rapport.  La position foncière  du camp minier de Chibougamau peut être classée en trois groupes géologiques  principaux. 
                
              Groupe 1 :  Ces terrains sont situés dans la partie  stratifiée du complexe intrusif mafique à ultramafique du lac Doré (le  « CLD »), lequel est situé entre les formations volcaniques du groupe  David au nord-ouest et le pluton tonalitique-trondhjemitique central de  Chibougamau au sud-est. La majorité des mines de Cu-Au du camp minier se  trouvent dans la partie stratifiée du complexe du lac Doré. Ce groupe de claims  comprend les gisements et les occurrences minéralisées suivants : Bateman  Bay (Au, Cu) et le prolongement Jaculet, le prolongement Copper Cliff  (Au, Cu), Kokko Creek (Au, Cu), mines Québec Chibougamau  (Au, Ag, Zn), les zones « S » (Au, Cu) et  « T » (Au, Cu) Tommy/Yorcan. 
                
              Groupe 2 :  Ces terrains chevauchent le contact entre la  zone stratifiée du CLD au sud et les roches volcaniques mafiques/felsiques au  nord.  Le stock intrusif de la mine  Grandroy, un gisement satellite du pluton de Chibougamau, chevauche aussi ce  contact.  Ce groupe de claims comprend  les gisements et les occurrences minéralisées suivants : mine Grandroy  (Cu, Au, Mo), île Marguerite (Au), mont Sorcier (Fe‑Ti‑V) et Sulphur  Converting (Cu‑Zn). 
                
              Groupe 3 :  Ces terrains sont situés au nord-ouest du  dernier groupe au sein des formations volcaniques mafiques à felsiques Bruneau  et Blondeau intrudées par le complexe mafique/ultramafique différencié  Cummings. Ce groupe comprend la mine du lac Berrigan (Au, Ag, Zn) et  la propriété prospective Berrigan Sud (Zn, Au). 
                
              Minéralisation 
              Les faciès d’anorthosite importants du CLD  présentent de nombreux « couloirs tectoniques » qui servaient de  conduits pour les solutions hydrothermales contenant des minéraux qui  ruisselaient à travers les formations rocheuses, produisant dans les roches  encaissantes des altérations et des assemblages caractéristiques, incluant  typiquement de la séricite, de la chlorite, du carbonate et du quartz  directement associés aux minéraux sulfurés à l’intérieur de ces couloirs  tectoniques où se développent des lentilles minéralisées de différentes  dimensions.  Les minéralisations dans ces  « couloirs tectoniques » sont généralement des lentilles composées de  10 % à 30 % de sulfures et constituées en grande partie de pyrite et  de chalcopyrite avec présence de pyrrhotite (de 5 % à 15 %) et traces  de sphalérite et de galène. La matrice des lentilles extraites se compose de  70 % à 90 % de chlorite avec présence moindre de quartz et de  carbonate, ce qui peut représenter de 15 % à 20 % de la matrice. 
                
              Les mines de Cu‑Au pourraient, en certains endroits,  afficher des teneurs de sulfures semi-massifs à massifs (pyrite, pyrrhotite et  chalcopyrite), ce qui survient couramment au contact des dykes felsiques à  intermédiaires intrudés à l’intérieur de grandes zones de déformation  caractérisées par des schistes à chlorite-séricite et quartz-carbonate qui  modifient l’anorthosite du complexe du lac Doré.  Ces zones de cisaillement, souvent désignées  comme des « cisaillements de mine », suivent généralement une  orientation de 110°.  Cependant, une  grande partie de la production à Chibougamau provenaient des structures de  cisaillement antérieures d’orientation N45°E.   Ces structures présentent d’importants prolongements en profondeur et  ont été coupées et déplacées par la faille du lac Doré et accusent un  déplacement sénestre horizontal apparent d’environ 1,6 km.  Cette structure régionale (faille du lac  Doré) suit une orientation nord-est et accuse un pendage de 50° à 70° vers le  nord-ouest. Les « cisaillements de mine » plongent vers le sud-ouest  et le cisaillement principal orienté N‑045° plonge vers le sud-est. 
                
              Les propriétés de CBG comprennent : a) le projet  de zinc et d’or non exploité Berrigan (rapport conforme à la NC 43‑101  produit par C. Larouche le 17 mai 2011, rajusté le 15 août 2012); b) le  gisement de zinc et d’or non exploité Berrigan Sud; c) les cinq derniers  gisements producteurs de cuivre et d’or (y compris Kokko Creek, Québec  Chibougamau Goldfields, Bateman Bay, la zone S‑3 et la mine d’or et de cuivre  Grandroy); d) les prolongements latéraux et en profondeur inférés des mines les  plus importantes précédemment en exploitation dans le camp (mines  Portage/Henderson); et e) l’île Marguerite (zone de talc) et l’important  gisement du mont Sorcier (Fe‑Ti‑V) ainsi qu’un certain nombre d’autres zones  aurifères et cuprifères dont les zones Tommy (zones T) et K.  La portion nord du groupe de claims chevauche  le contact entre la zone stratifiée du complexe du lac Doré au sud et les  roches volcaniques mafiques et felsiques au nord où le modèle d’exploration de  type « porphyrique » semble offrir un potentiel de découverte  attrayant comme en témoigne le gisement porphyrique de Cu/Au Grandroy. 
                
              Les ressources « historiques » suivantes non  conformes à la NC 43‑101 ont été publiées pour les propriétés de CBG.  Aucune personne qualifiée n’a effectué les  travaux requis pour classer les estimations historiques comme des ressources  minérales ou des réserves minérales actuelles et CBG ne considère pas ces  estimations historiques comme des ressources minérales ou des réserves  minérales actuelles.  
                
              
                
                  
                    | Nom du projet | 
                    Ressources historiques | 
                    % Cu | 
                    g/t Au | 
                    % Zn  | 
                   
                
                
                  
                    | Bateman Bay | 
                    396 665 tonness | 
                    2.64 % | 
                    4.35 g/t | 
                      | 
                   
                  
                    | Mine Berrigan  (zone Nord) | 
                    1 388 915 tonnes | 
                      | 
                    1.77 g/t | 
                    3.17 % | 
                   
                  
                    | Mine Berrigan  (zone Sud) | 
                    259 637 tonnes | 
                      | 
                    0.58 g/t | 
                    3.05 % | 
                   
                  
                    | Mine Grandroy  | 
                    181 000 tonnes | 
                    1.50 % | 
                      | 
                      | 
                   
                  
                    | Kokko Creek | 
                    115 000 tonnes | 
                    1.50 % | 
                    0.21 g/t | 
                      | 
                   
                  
                    | Québec Chibougamau | 
                    19 191 tonnes | 
                    1.93 % | 
                    2.64 g/t | 
                      | 
                   
                  
                    | T-Zones (T-10) | 
                    449 095 tonnes | 
                    0.91 % | 
                    2.38 g/t | 
                      | 
                   
                  
                    | T-Zones (T-9) | 
                    50 000 tonnes | 
                    2.21 % | 
                      | 
                      | 
                   
                  
                    | T-Zones (T-8) | 
                    440 000 tonnes | 
                      | 
                    8.48 g/t | 
                      | 
                   
                
               
                
              Exploration 
              En 2011, l’ingénieur en géologie consultant  Claude Larouche, ing. (OIQ), a  entrepris de procéder, au départ sous la direction de Globex Mining, puis pour  le compte de Mines indépendantes Chibougamau (CBG), à une compilation exhaustive  des données géologiques, géochimiques, géophysiques et minières relatives aux  propriétés foncières de CBG qui étaient publiées et versées aux dossiers  d’évaluation.  L’objectif de cette étude  était de fournir une base de données fonctionnelle qui permettrait d’orienter  et de planifier l’exploration systématique, notamment en ce qui a trait à  l’identification et aux forages d’essai de nouveaux gisements miniers dans le  voisinage immédiat des anciens producteurs et des gisements non exploités or‑cuivre  et zinc‑or à haute teneur situés dans le camp.  
                
              En 2012, l’étude susmentionnée a permis la production  par Claude Larouche de deux rapports conformes à la NC 43‑101, incluant  respectivement l’évaluation du potentiel d’exploration du projet d’or-zinc-argent  Berrigan, canton de McKenzie (rapport initialement daté du 17 mai 2011 et  rajusté le 15 août 2012) et du potentiel d’exploration des propriétés minières  du lac Chibougamau (rapport initialement daté du 16 août 2012 et rajusté le 17  décembre 2012).  Ces deux rapports ont  été déposés sur le site www.sedar.com en 2012.   Dans ces rapports, le consultant Claude Larouche décrit en détail un  programme suggéré de travaux en plusieurs phases comprenant une Phase I,  dont le budget est évalué à 605 000 $ et 1,15 M$ pour les  propriétés de Berrigan et lac Chibougamau, respectivement, pour la compilation  des données et les forages d’exploration, ainsi qu’une Phase II se  composant de forages au diamant, dont le budget est évalué à 2,09 M$ et  2,97 M$ pour les propriétés de Berrigan et lac Chibougamau,  respectivement, pour la confirmation des ressources historiques de cuivre et  d’or et leur reclassement dans une catégorie conforme à la NC 43‑101. 
                
              En 2012, les travaux sur le terrain ont inclus, entre  autres, la réalisation d’un nouveau levé géophysique à polarisation provoquée à  pénétration profonde de 22 km linéaires, d’un levé au magnétomètre  conventionnel complémentaire de 44,5 km linéaires, de même que de levés  électromagnétiques (HEM) horizontaux de 19,9 km linéaires sur des portions  choisies des zones cuprifères et aurifères S2/S3 au-dessus du lac  Chibougamau.  Une fonte printanière  inhabituellement précoce a empêché de terminer les levés sur une surface plus  importante du lac Chibougamau pendant qu’il était encore couvert de glace.  Les résultats partiels de ces travaux  d’orientation ont toutefois réussi à générer des réponses géophysiques claires  sur les zones de minéralisation tout en indiquant la possibilité de  prolongements verticaux et latéraux des structures minéralisées. Ces travaux de  terrain ont été réalisés pendant les mois d’hiver, en février et mars 2012. 
                
              Exploration  et mise en valeur 
              Les travaux de levés à PP à pénétration profonde  réalisés sur la glace du lac Chibougamau entrepris l’année précédente se sont  poursuivis au cours du premier trimestre de 2013.  Un total de 40,6 km de levés  dipôle-dipôle, de levés à PP à pénétration profonde, ainsi que de levés avec  magnétomètre au sol et de levés électromagnétiques HEM a été réalisé sur les  zones Tommy, Bateman Bay, Grandroy Sud et Kokko Creek du début février jusqu’à  la fin de mars 2013. L’interprétation des résultats de ces différentes zones  cartographiées est attendue au début du deuxième trimestre de 2013. 
                
              Une campagne de forage au diamant de 8 trous  totalisant 1 809 mètres a également été réalisée sur le gisement de  Zn/Au/Ag Berrigan du 1er au 15 février 2013.  La campagne avait été conçue dans le but  d’obtenir une confirmation directe des informations relatives au type de la  minéralisation en présence ainsi qu’à sa teneur de manière à orienter par la  suite une campagne plus exhaustive de forages qui permettra la réalisation  d’une estimation des ressources conforme à la NC 43‑101 pour ce gisement.  Bien que les résultats d’analyse ne soient pas encore disponibles en date du  présent rapport, l’inspection visuelle de la minéralisation en sulfures  (sphalérite) dans les carottes de forage laisse croire pour le moment à une  bonne corrélation en général (position et teneur) entre les intersections de  zinc historiques et celles générées par la campagne de forages de 2013. La  confirmation des teneurs en or et en argent dépendront toutefois totalement des  résultats à venir des essais en laboratoire.  
                
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